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La ville de Strasbourg utilise Topkapi pour dresser des bilans énergétiques

Bâtiment
Smart city

L’installation de la GTB de la ville et de la communauté urbaine de Strasbourg est probablement l’une des plus grosses de France. Pas moins de 110 sites sont surveillés depuis un superviseur central. Soit 13 000 points physiquement raccordés, gérés par la bagatelle de 721 automates.

Client final
Localisation
Strasbourg, France

(Extrait de l'article GTB multisite - Un atout pour les collectivités territoriales - Revue J3E, Novembre 2011)
Avis d'expert : RENÉ CLAUDEL, responsable de la GTB de la ville de Strasbourg.


Les sites sont de toute nature : écoles, musées, équipements sportifs, piscines, bâtiments administratifs… L’installation du système a débuté en 1986. Mais, à partir de 1997, tout a changé. Quelque 45 sites étaient alors équipés d’une GTB basée sur les produits d’un seul constructeur : les automates Sicos de Sulzer. Cette situation de monopole finissait par se révéler… coûteuse.
Résultat : en 1997, l’ouverture du système est décidée. Strasbourg choisit le superviseur Topkapi d’Aréal et devient totalement libre de sélectionner les automates qui lui conviennent. Ainsi, à côté des Sicos « historiques » (pour lesquels des passerelles ont été développées) cohabitent des produits de Landis & Staefa, Johnson Controls, Satchwell, Trend, Sauter ou encore Sofrel et Wago. Ils sont venus, au fil du temps, équiper les nouveaux bâtiments. « La liste peut encore s’élargir car nous procédons par appels d’offres pour les nouvelles installations, et tout produit compatible avec le référentiel que nous avons établi est éligible », précise René Claudel.


Responsable de cette GTB au sein du service Maintenance bâtiment de l'administration strasbourgeoise, il est à la tête d’une équipe de quatre personnes qui effectuent toute la programmation des automates et du superviseur. À Strasbourg, l’évolution du système est loin d’être achevée. « L’installation avait été initialement motivée par le premier choc pétrolier et pour des raisons techniques : surveiller les équipements afin d’assurer un fonctionnement sans faille en détectant toute panne au plus tôt, ajoute René Claudel. Désormais, dans le cadre de la déclinaison en interne du plan énergie climat de la collectivité, le suivi énergétique est devenu la priorité. »
Il utilise ainsi les outils disponibles sur le superviseur pour dresser des bilans énergétiques précis et déclencher une action pour chaque dérive, ce qui ne se pratiquait pas jusqu’alors. Ce faisant, il constate par exemple que la détermination de consignes de chauffe en fonction de l’activité et du type d’occupants d’un gymnase a permis de diminuer sa consommation de 10 à 12 %.
Autre évolution : le passage au protocole IP, via l’Intranet de la ville. « Nous utilisons encore le mode de communication initial basé sur le réseau téléphonique commuté. Comme nous interrogeons chaque nuit tous nos sites, cette solution finit par être très coûteuse. Nous avons déjà une vingtaine de sites IP et d’ici à deux ans tous devraient être équipés. »
Enfin, le système, qui était jusque-là uniquement dédié à la gestion des chaufferies de toutes sortes (gaz, fioul, PAC, bois…), va progressivement s’ouvrir à d’autres fonctions telles que l’éclairage et les alarmes techniques des systèmes de sécurité  incendie ou anti-intrusion notamment.


30 000 points en GTB (Mai 2001)

En 1996, la ville de Strasbourg décidait de mettre en place un système de gestion technique centralisée pour ses bâtiments. Une étude menée par le Service d’Installations Techniques de la Communauté Urbaine de Strasbourg avec le concours de la société CEFIO mettait en avant trois points fondamentaux pour le choix d’un produit de GTC, et conduisait à retenir TOPKAPI :
-    Capacité à gérer 40 000 points d’information avec un excellent temps de réponse, maquette à l’appui ;
-    Capacité à gérer les sites déportés destinés à être connectés sur le réseau téléphonique commuté, avec horodatage des variables à la source ;
-    Structuration du logiciel permettant une duplication très rapide des stations.
Désormais en place l’application comporte deux postes de traitement, et un poste client accédant à distance à chacun des deux précédents.
Le poste le plus chargé traite pour 41 bâtiments (Hôtel de Ville, Opéra, Ecoles, Piscines, etc.) le chauffage et la climatisation, l’eau chaude sanitaire, la VMC, les ascenseurs, la détection incendie et gaz et les différents équipements techniques, et assure la gestion des consignes de température, des programmes horaires et des cascades de chaudières.
Avec au total près de 30 000 variables sur un seul poste, les temps de réaction du superviseur (de l’ordre d’une seconde) sont très largement inférieurs aux délais incompressibles liés aux supports de communication.
Les agents du Service Installations Techniques de la Communauté Urbaine de Strasbourg, section télégestion, qui ont entièrement développé l’application se disent particulièrement satisfaits de la facilité de prise en main et la rapidité de mise en œuvre de TOPKAPI.

Ils vont maintenant s’atteler à raccorder de nouveaux bâtiments et à intégrer des matériels compatibles.
A ce jour, AREAL a développé des drivers de communication pour Johnson Control et Landis & Staefa.