Actualités - Supervision industrielle : 5 points à aborder en a...

Supervision industrielle : 5 points à aborder en avant-projet

Article d'expert

La mise en place d’un système de supervision industrielle, ou logiciel SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition), est un projet structurant pour une entreprise. Il impacte à la fois la performance opérationnelle, la sécurité, la maintenance et l’aide à la décision. Pour garantir son succès, il est essentiel de se poser les bonnes questions en avant-projet.

1. Quels sont les besoins et objectifs concrets du projet ?


Avant tout, il faut définir clairement ce qui est attendu du système SCADA. Pourquoi est-ce que la mise en place d’une supervision industrielle est souhaitée ? Pour superviser une ligne de production, optimiser la maintenance, assurer la traçabilité, surveiller à distance, ou encore centraliser des données ?
Chaque objectif conditionnera les choix techniques et fonctionnels. Il est donc crucial d’impliquer les utilisateurs finaux dès le départ : opérateurs, maintenance, production, qualité, etc.


Questions à se poser :


•    Quels processus, installations ou équipements seront supervisés ?
•    Quelles données sont essentielles à collecter ?
•    Quels indicateurs de performance (KPI) faut-il suivre ?
•    Quel niveau de réactivité ou d’automatisation est requis ?

 

2. Quel est l’environnement technique ?


Un logiciel SCADA n’existe jamais seul. Il doit s’intégrer dans un environnement technique souvent hétérogène : automates, capteurs, protocoles, réseaux, logiciels métiers, etc.
Un audit de l’existant ou de ce qui est à déployer permet d’identifier les compatibilités, les contraintes et les évolutions nécessaires.


Questions à se poser :


•    Quels automates sont en place ou à mettre en place (marques, modèles, protocoles) ?
•    L’infrastructure réseau est-elle adaptée (fiabilité, cybersécurité) ?
•    Des systèmes existants ou à venir (ERP, MES, GMAO, etc.) doivent-ils être interfacés ?
•    Quelles sont les contraintes en matière de continuité de service ?

 

3. Quels sont les besoins fonctionnels et ergonomiques ?


Il ne suffit pas d’afficher des données en temps réel : l’application de supervision industrielle doit être utile et exploitable. Il faut bien définir les fonctions attendues : alarmes, historiques, rapports, pilotage, accès mobile, etc.


Questions à se poser :


•    Qui utilisera le SCADA au quotidien, et avec quels profils (missions et responsabilités) ?
•    Quelles fonctions attendues pour cette supervision ?
•    Quel niveau d’alerte et de hiérarchisation des événements ?
•    Faut-il gérer des droits d’accès selon les utilisateurs ?
•    Quel est le niveau d’évolutivité de la solution ?
•    Quelle ergonomie pour l’application ?

 

4. Quel est le budget disponible et les ressources mobilisables ?


Un SCADA représente un investissement financier mais aussi humain. Le budget ne se limite pas à l’achat de licences : il faut compter l’étude, l’installation, la formation et la maintenance. La disponibilité des équipes internes pour suivre le projet est aussi un facteur clé.


Questions à se poser :


•    Quel budget global allouer ?
•    Quelles compétences internes sont disponibles (automatisme, IT) ?
•    Qui pilotera le projet en interne ?
•    Quel niveau de support est attendu après le déploiement ?

 

5. Comment choisir l’éditeur SCADA ?


Le choix de l’éditeur est déterminant pour la réussite du projet. Il doit proposer une solution adaptée aux besoins identifiés, pérenne, évolutive et ouverte. La capacité d’accompagnement, la réactivité du support et la qualité de la documentation sont aussi des critères à ne pas négliger.


Questions à se poser :


•    L’éditeur maîtrise-t-il les standards du secteur ?
•    La solution est-elle compatible avec les équipements ?
•    Quel est le niveau de personnalisation possible ?
•    Quelle est la politique de maintenance, d’évolution, de licence ?
•    Quelles références et retours d’expérience sont disponibles ?

 

AREAL - Joel Prince - Ingénieur commercial
« Un projet de supervision industrielle ne s’improvise pas. Une analyse approfondie des besoins, de l’environnement technique et des ressources disponibles est indispensable pour éviter les écueils.
En se posant les bonnes questions dès le départ, les chances de déployer un SCADA réellement utile, durable et évolutif sont maximisées.
Chez AREAL, nous accompagnons nos clients dans cette réflexion afin de proposer la meilleure solution basée sur notre logiciel de supervision Topkapi : une solution complète, modulaire et totalement indépendante des fabricants. »
Joël Prince
Ingénieur commercial
Un projet ? Des questions ? Nous sommes à votre écoute
Contactez-nous